Les fonds sonores pour karaoké sont souvent dépourvus de la mélodie elle-même, ne contenant qu’un accompagnement, et de ce fait évitent aux producteurs de payer des droits aux compositeurs (en France il est obligatoire de payer une redevance à la SACEM, en Belgique à la SABAM et au Québec à la SODRAC). Dans d’autres cas, leur mélodie est jouée sur un instrument très simple et à faible volume. Puisque de nombreuses chansons utilisent les mêmes enchaînements d’accords, il peut être difficile de reconnaitre à quelle chanson un fond karaoké est destiné, et il est facile de se tromper de mélodie en chantant. Ces fonds ne sont pas adaptés pour servir par exemple de musique d’ambiance.