Les manifestations civiles de la Fête Nationale, édition 2024, se poursuivent…
visite du Camp mondial de l’Unité et de l’intégration nationale._
Nous sommes à Nkolnda.
Agréable coutume.
En ce moment, l’on exécute l’Hymne national. 🇨🇲
Présentation du Camp de l’unité.
C’est par Alex Bitchoka, sous-directeur de la promotion de l’intégration nationale.
Les individus qui sont formés ici sont issus du Conseil national de l’Education populaire (CONEP) et du Conseil national de la Jeunesse camerounaise (CNJC).
Il est question pendant 3 jours de les former à la gestion de conflits. De façon opérationnelle, cette formation – qui se déroule par l’accompagnement du Conseil national de Transfusion sanguine (CNTS), de Elections Cameroon (ELECAM), International Youth Fellowship (IYF), et du PNV – vise spécifiquement,
De permettre à ses participants l’identification des conflits en période électorale afin d’en tirer les leçons, et d’être à même de suggérer des solutions.
D’après Alex Bitchoka, cet exercice se fera principalement par des légendes, des chants et des contes.
On parle bien de retour aux sources…
L’Hymne national.
“ La minute de civisme m’a été inspirée par l’activité d’envergure nationale qui a lieu ce matin ”, dit Mounouna Foutsou avant de livrer son mot de circonstance.
Ensuite, le ministre fait des rappels à l’assistance à propos du chant de l’Hymne national : “ l’hymne national doit être chanté dans son entièreté, avec deux strophes et deux refrains.
Mais comme les Camerounais veulent aller vite, on a escamoté. Résultat : on chante l’hymne à moitié. ”
Relevant qu’il s’agit d’une mauvaise façon de faire, Mounouna Foutsou poursuit : “ sous l’égide de la Commission d’homologation des emblèmes nationaux placée auprès des services du Premier Ministre, Chef du gouvernement, nous avons recommandé qu’à défaut de chanter la deuxième strophe, on chante deux fois le refrain. Nous sommes en train de promouvoir le chant de la deuxième strophe, parce que c’est un chant de ralliement. ”
Le Minjec ajoute qu’il s’agit de chanter l’hymne dans l’une et l’autre langue officielle afin de promouvoir le bilinguisme.
De véritables leaders ”.
Dans son mot d’ouverture, le Ministre Mounouna Foutsou rappelle aux assistants que cette activité rentre dans le cadre de la célébration de la Fête Nationale mais également de l’intensification de la mise en œuvre du Programme national d’éducation civique par le Réarmement moral, civique et entrepreneurial.
Tenue sous le thème : “ Rôle des associations de jeunesse et d’éducation populaire dans le processus électoral pour la préservation de la paix et de l’unité nationale ”, il s’agit de permettre aux jeunes de devenir “ de véritables Lions Indomptables, être de véritables leaders, pairs éducateurs, en particulier en ce moment proche de contexte électoral, durant lequel la jeunesse est facilement sujette à la manipulation.
Aussi, le Minjec émet-il le voeu que ce Camp permette à ses participants d’avoir une influence positive dans leurs communautés respectives, et c’est sur une note positive le Camp de l’Unité et de l’intégration national est ouvert.
C’est ensuite la photo de famille…
…suivie de l’interview du ministre Mounouna Foutsou, comme de coutume, dans les deux langues officielles.
Le feu de camp commence.
“ L’important est de passer un moment de détente. ”
Murielle Onana, cadre au Centre national d’education populaire et civique présente le feu de camp, activité qui commence maintenant.
Elle relève que le feu de camp est avant tout “ un symbole de rassemblement depuis des siècles. Il représente la chaleur, la lumière et l’espoir. ”
Dans la pratique, il s’agit de réunir plusieurs individus dans un cadre informel afin de créer des souvenirs. Pour cette soirée, placée sous le thème de la résolution des conflits en période électorale, il s’agira par des animations, partages à travers des contes, légendes et proverbes propres à chaque culture.
Elle résume ainsi le feu de camp : “ l’important est de passer un moment de détente ”.
* Majusto “ le vieux ”, 65 ans (en jaune, sur l’image).
Sa campagne est résumée en trois phrases : “ J’ai fait la seconde Guerre mondiale ! J’ai vu beaucoup de choses. Vous doutez de mes capacités ? ” 😂😂😂
Essomba, 35 ans, dit “ le jeune ”. (En chemise avec carreaux)
“ Qui ici ne sait pas ce que j’ai déjà fait pour ce village ? Vous avez encore besoin de preuves ? ” dit-il. À chacun sa façon de convaincre. 👀
Marina, “ une femme ”
“ C’est la femme qui prend soin de la maison, vous pouvez me faire confiance pour prendre soin de notre communauté. ”
“ Vous m’avez vu prendre soin de ma maison et des miens jour après jour, année après année. Vous savez que vous pouvez me faire confiance. ”
C’est ainsi que sa campagne est résumée.
Des trois, qui aurez-vous voté ? ✍