LE MINJEC EST À NGAOUNDÉRÉ
Accompagné de sa délégation, le ministre Mounouna Foutsou, président du Comité d’organisation national des manifestations civiles de la #FN2025 foule la terre de l’Adamaoua.
À son arrivée, un accueil…pour le moins chaleureux.
Tradition
Le Lamido de Ngaoundéré, Sa Majesté Hayatou Issa, accueille également le membre du gouvernement, fraternellement.
Tous au Reamorce
C’est pour la paix
Nous sommes maintenant place Conseil régional de l’Adamaoua.
Comme indiqué dans le programme, Minjec y est présent pour présider la cérémonie de lancement du symposium régional sur le Réarmement moral, civique et entrepreneurial des autorités traditionnelles, leaders religieux et communautaires.
Dans un contexte marqué par une crise des valeurs, ce symposium est organisé pour la promotion de la paix. Dans la pratique, il est question de doter les leaders sus-évoqués de nouveaux comportements et compétences indispensables au renforcement de la vie civique et citoyenne soit de leurs fidèles, soit de leurs populations communautaires.
C’est pour la paix. ✍
Comme il est de tradition, la cérémonie commence par l’exécution de l’hymne national.
Une exécution de l’hymne en entier, dans les deux langues officielles.
Présentation des exposants
Avant toute autre chose, la cérémonie protocolaire débute par la présentation des exposants, des experts durant la tenue du symposium.
Gaskreo Koue donne donc les noms des experts ayant presenté le symposium, dont des universitaires et des responsables du ministère de la jeunesse et de l’éducation de l’Adamaoua.
L’Inspecteurs général des services du Gouverneur explique que la qualité des intervenants était importante de telle sorte que les bénéficiaires n’aient pas de résultats creux, et puissent réellement impacter leurs communautés. Un objectif atteint d’après Gaskreo Koue.
Le symposium
Et si on en parlait
Il nous est conté par le Pr. Iya Moussa.
D’emblée, il indique que l’une des principales thématiques a été le rapport établi entre le Programme national d’éducation civique par la Réarmement moral, civique et entrepreneurial (Pronec-Reamorce) et les milieux traditionnels et religieux.
Il a été question d’expliquer ce que c’est que le Pronec-Reamorce, de relever la valeur précieuse des leaders religieux et traditionnels pour la préservation de la paix au Cameroun.
S’il a été spécifiquement indiqué que la préservation de bonnes moeurs passe par le fait “ pour nous de garder nos valeurs traditionnelles ”,
Il leur a été martelé l’importance de toujours mettre le patriotisme, la promotion de valeurs civiques au cœur des échanges avec les populations qu’ils encadrent
Le discours de Minjec
“ Je vais faire ma minute de civisme à la fin ” 👀
Après cette annonce qui en surprend plus d’un, Mounouna Foutsou entame directement son discours.
Afin d’expliquer pourquoi ce symposium était d’une importance capitale, il dit : “ le contexte actuel nous interpelle. Dans un monde en mutation rapide, nos valeurs communautaires se fragilisent. Les jeunes, de plus en plus exposés à l’extrémisme, au repli identitaire ou au désengagement social, ont besoin de repères. Cette problématique nous concerne tous, Chaque acteur qui a en charge un pan de cette jeunesse, se doit de se sentir concerné. Dès lors, ce symposium régional s’inscrit dans une dynamique de consolidation des valeurs citoyennes, républicaines et de renforcement du leadership communautaire. ”
Vous avez dit humilité ?
Retour à la minute de civisme
“ Je ne suis qu’un simple ministre de la République. Je ne saurais donc clôturer cette cérémonie sans donner la parole aux vrais ministres de Dieu que sont ces chefs religieux et traditionnels ” dit Mounouna Foutsou. Vous avez dit humilité ?
Aussitôt, en guise de minute de civisme, passe-t-il la parole aux leaders religieux et traditionnels pour bénir cette initiative, les symposiums pour la paix.
Des symposiums, pour la paix. ✍
Visite du centre de promotion de la paix et du dialogue social de Ngaoundéré 2.
On célèbre l’Unité
Il s’agit d’un lieu dédié au réarmement de la jeunesse de cette localité, afin qu’elle soit actrice majeure du processus de construction de la paix. Plutôt que de subir les actions visant à saper la paix, la jeunesse sera dotée d’outils pour l’aider à agir énergiquement, dans le cadre de la loi pour protéger la paix et la cohésion sociale.
C’est donc un creuset de préservation de l’unité camerounaise. En charge des questions d’intégration nationale, Mounouna Foutsou visite le chantier de cet espace dont la construction est effectuée à plus de 85%.
À l’origine était la coopération
Point important, le centre dont la construction est en cours d’achèvement, est un produit d’un partenariat avec la coopération allemande, la GIZ.
Un partenariat dont les fruits sont salués par le ministre Mounouna Foutsou, qui souhaite que les jeunes réarmés dans ce centre soient des vecteurs de la paix et de la cohésion sociale à Ngaoundéré 2.
Fin de la visite.
Esplanade de la commune d’arrondissement de Ngaoundéré 2
Cette première journée de la visite de travail du ministre Mounouna Foutsou s’achève par la cérémonie de remise des attestations de fin de formation aux bénéficiaires du PARSE 3 et d’installation des conseillers municipaux jeunes de Ngaoundéré 2.
Et ce sont justement des jeunes, bénéficiaires du PARSE 3, qui débutent la cérémonie par une procession.
Gratitude
Le mot du chef de l’exécutif communal
Idrissou Abana, maire de la commune de Ngaoundéré 2ème, dit toute sa gratitude au ministre Mounouna Foutsou “ dont le département ministériel n’a pas manqué de sollicitude ” envers la commune dont il a la charge, “ au travers des actions menées par la délégation et le centre multifonctionnel de promotion des jeunes d’arrondissement ”.
Il ajoute : “ l’installation du Conseil municipal jeune de ce jour permettra aux jeunes l’apprentissage de la gestion de la chose publique. Merci monsieur le ministre pour votre aide de proximité ”. 🙏
Mounouna Foutsou réamorce
Le discours de Minjec
Le ministre Mounouna Foutsou s’est réjoui de l’engouement des jeunes soutenus dans le cadre de la coopération MINJEC – GIZ, au titre du Projet d’appui à la résilience socio-économique des jeunes vulnérables du Septentrion, 3e phase (PARSE 3). C’est un indicateur, pour le Minjec Mounouna Foutsou, que les jeunes ont réellement assimilé les notions de Réarmement moral, civique et entrepreneurial dont l’une des principaux messages est que : “ impossible n’est pas camerounais ”. Le membre du gouvernement félicite les jeunes pour le chemin parcouru, les encourageant par la même occasion à redoubler d’efforts pour devenir des success stories. Des success stories, à même, demain, d’influencer des jeunes à ne pas abandonner.
Aux nouveaux conseillers municipaux jeunes, Minjec a prescrit application et don de soi. Il leur revient d’être des relais des problèmes rencontrés par leurs pairs, d’être des forces de propositions afin d’agir pour permettre l’amélioration des conditions de vie des jeunes de leur commune.
Mounouna Foutsou a réamorcé. 🫡
Deuxième journée
Étape n°1 : la prison centrale
Il est 10h34 minutes lorsque le ministre Mounouna Foutsou est accueilli par le régisseur de la Prison centrale de Ngaoundéré, Charles Lucien Siema.
Mounouna Foutsou est accompagné de Kildadi Taguieke Boukar, gouverneur de la région de l’Adamaoua.
Exécution de l’hymne national
🫡🇨🇲
Des détenus réamorcés
“ Un travail préalable de réarmement moral, civique et entrepreneurial a été mené au sein de l’établissement pénitentiaire. ” C’est ce que nous dit Ignace Mbom, en service à la direction de l’insertion sociale des jeunes et du Volontariat.
L’on apprend alors qu’en tout 500 détenus ont été mobilisés pour cette opération. Les modules développés à l’endroit des détenus ont porté sur : les compétences du détenu, la valeur et la symbolique de la prison, les généralités en matière de civisme et de solidarité. C’est une formation complète en matière de Réamorce qu’a connue la prison centrale de Ngaoundéré.
Il s’agit de les amener “ à être les acteurs d’une vie harmonieuse quelque soit le lieu où ils se trouvent ”. Quel bel et noble objectif ! ✍
“ Privilégiés ”
Le représentant des détenus ajoute qu’ils se sentent aujourd’hui privilégiés. Car grâce matériel reçu, ils sont plus à même de travailler à leur autonomisation et préparer leur réinsertion.
“ Ce coup de pouce nous aidera à nous mettre dans le train de la contribution au Made in Cameroon, et nous éloignera d’un éventuel retour en milieu carcéral une fois sortis ”dit-il enfin au Minjec.
“ Pour vous dire merci ”
Les détenus offrent à présent au ministre un cadeau, un cadeau personnalisé, symbole durable de leur gratitude à l’État pour son accompagnement.
“ Un pincement au coeur ”
Parole à Minjec
Le ministre de la Jeunesse et de l’Éducation civique décide de parler de son coeur plutôt que de lire un mot.
Il salue l’engagement des détenus, la formation qu’ils ont reçue. Il célèbre leur énergie, leur engagement à être réinséré. Au sujet de cette réinsertion, il dit d’ailleurs : “ j’ai un pincement au coeur. J’aurais voulu un accueil chaleureux hors de cette prison. J’espère que vous comprenez. Oui, ce pincement au coeur, c’est celui du président Paul Biya qui m’envoie vers vous, lui qui vous veut dehors pour exprimer ce patriotisme, cette énergie que vous avez, que vous dégagez. ”
Un mot émouvant, qui de toute évidence touche profondément les détenus. Un mot du fond du cœur. ✍
Le membre du gouvernement remet ensuite une enveloppe symbolique de 500 mille francs au régisseur de la prison centrale ainsi qu’un drapeau et un tableau des emblèmes.
Prochaine articulation de la journée est l’inauguration du CMPJ de NGAOUNDERE 👇🏾👇🏾👇🏾👇🏾👇🏾👇🏾
Centre régional de Réamorce : premier du nom
Ce bâtiment, qui est inauguré en cet instant est le tout premier Centre régional régional de Réamorce, celui de Ngaoundéré.
Comme son nom l’indique, il est dédié au réarmement de la jeunesse de la région de l’Adamaoua. Ici seront reçus des jeunes de tous bords, mais également des moins jeunes en fonction des circonstances.
Il se veut être le centre d’éducation et de rééducation régional en matière d’éducation civique et d’intégration nationale.
Deux blocs distincts, un pour femmes, un autre pour les hommes.
Chaque bloc contient un dortoir et un espace toilettes. Dans le lieu dédié au dortoir, six placards sont installés pour que les Réamorcés y rangent leurs effets.
100 personnes environ.
C’est le chiffre qui est avancé en termes de nombre de jeunes que peut contenir chaque dortoir.
Le principe, comme dans les internats, est d’y prochainement installer des lits superposés, ce qui augmente la capacité du site à recevoir des encadrés.
Le centre régional de Réamorce est opérationnel.
“ Ce centre vient à point nommé ”
Écoutez Jeannine Nini Pawa epse Louleo, délégué régional de la jeunesse et de l’Education civique de l’Adamaoua.🎙️
Promouvoir la collaboration
Une visite de courtoisie
Après l’inauguration du Centre régional de Réamorce, Mounouna Foutsou effectue une visite de courtoisie au lamidat de Ngaoundéré.
Le lamido de Ngaoundéré, Sa Majesté Hayatou Issa entouré de ses notables, et le Minjec discutent de divers sujets. L’un d’eux est le renforcement de la collaboration entre ses services présents dans la capitale régionale et les autorités traditionnelles, celle du lamidat en l’occurrence.
#FN2025
La deuxième journée du séjour du Minjec dans l’Adamaoua va s’achever par une triple cérémonie au Conseil régional de l’Adamaoua.
Partie 1 : caravane de présentation des opportunités gouvernementales en faveur des jeunes
Encadrement : la principale procédure
Après l’exécution de l’hymne national, Abdoullah Allamine Mahamat, chef de la. cellule de Suivi au MINJEC présente les opportunités gouvernementales à l’endroit des jeunes.
Son exposé se porte tout d’abord sur les Centres multifonctionnels de promotion des jeunes #CMPJ, présents sur toute l’étendue du territoire du Cameroun. C’est la cellule d’accompagnement de base du MINJEC, faut-il retenir.
Toutefois, pour être accompagné, les jeunes doivent suivre un processus bien précis : c’est ce qui est expliqué à l’assistance. La première étape est l’inscription à l’Observatoire national de la jeunesse (ONJ). Après inscription, le jeune doit suivre une formation dans le cadre du réarmement moral et civique. Cette étape achevée, il suivra une formation aux métiers dans les CMPJ ou d’autres structures de formation professionnelle.
La carte jeune biométrique
Les jeunes sont encouragés à tous se doter d’une carte jeune biométrique (CJB). La carte jeune biométrique est un outil incontournable pour l’accès aux jeunes d’accompagnement dans le cadre de projets et programmes du gouvernement.
Pour parler des avantages, il est évoqué l’accès à des produits et services à des coûts préférentiels aux jeunes qui possèdent cette carte. De nombreux partenaires ont déjà signé des conventions de partenariats avec l’ONJ élargissant la gamme de services dont peuvent bénéficier les jeunes avec la carte jeune biométrique. C’est donc une évidence, alors que l’argument selon lequel les frais de 10 mille sont coûteux est souvent avancé pour décourager le jeune qui veut une CJB, acquérir cet outil est somme toute bénéfique pour les jeunes.
Clôture des challenges entrepreneuriaux du Youth Connekt Cameroon
La fiche technique
Emmanuel Batake présente ce que sont les bootcamps.
À savoir donc : les bootcamps (dans le cadre du programme Youth Connekt Cameroon) sont des formations intensives qui s’étendent sur une courte période et basée sur la pratique. Il est question de former des personnes capables de répondre au besoin du marché de l’entrepreneuriat.
C’est en tout 152 jeunes qui ont déjà été formés depuis 2024 à travers les bootcamps zonaux, et 10 de ces jeunes ont été orientés vers des opportunités de financement. Les zones de quatre ordres : pôle Septentrion, pôle Ouest, pôle Littoral et pôle Centre-Sud-Est.
Bootcamp et challenges : le rapport
Durant le bootcamp, les modules de formation développés portent entre autres sur des sessions :
* de développement de leadership et de mind education ;
* de maîtrise de l’environnement entrepreneurial et l’utilisation de nouvelles technologies à l’instar de l’intelligence artificielle
* d’idéation et de maturation des projets.
À l’issue de cette formation, une compétition est donc organisée afin de sélectionner les meilleurs. Cette compétition, ce sont les challenges zonaux de l’étudiant-entrepreneur.
Les chiffres
Mathurin Essama, dévoile à présent les chiffres des compétitions.
C’est en tout 4 ont été retenus dont deux filles et deux garçons qui sont retenus dans le cadre du challenge de l’étudiant entrepreneur.
D’autre part, alors que 35 jeunes au départ ont participé, ce sont 10 qui ont été retenus pour représenter le pôle Septentrion à la finale nationale à Yaoundé qui se tiendra en Décembre à l’anniversaire du Youth Connekt.
Nyambaka
Le ministre de la Jeunesse et de de l’Éducation civique, Mounouna Foutsou, est dans cette localité de la Vina pour l’inauguration du Centre multifonctionnel de promotion des jeunes (CMPJ) de cet arrondissement.
L’hymne national est exécuté par les adhérents du CMPJ dont l’inauguration est en cours.
Fait positif à relever, tous ont chanté l’hymne national dans son entièreté avec l’option du bilinguisme.
Fait positif à relever… ✍
“ Ils avaient arrêté au CM2 ”
Le mot du maire
“ Une oeuvre qui bénéficiera à la jeunesse ” ; en ces termes El Hadj Abbo Oumarou, maire de la commune de Nyambaka, décrit le tout nouveau CMPJ.
S’il dit sa joie et celle de la population, il déclare aussi le sérieux engagé de tous pour préserver cet établissement : “ En ce qui nous concerne, les populations de Nyambaka joueront un rôle actif en vue du plein épanouissement de la jeunesse par ce Centre. ”
Enfin, il dit exprime la certitude de l’impact du CMPJ sur le bien-être de sa population : “ je suis certain que beaucoup pourront être formés alors qu’ils avaient arrêtés au Cours moyen 2. Et donc les jeunes seront occupés, la délinquance va certainement connaître une forte réduction à Nyambaka. ”
Un CMPJ, plus qu’un simple bâtiment.
“ Je suis content ”
C’est ce que déclare le ministre Mounouna Foutsou en voyant à l’oeuvre les adhérentes sur leurs machines, développant des compétences pratiques, dans le cas actuel, pour la couture.
Quand c’est bien… 👏👏👏
“ Le CMPJ est pour nous une clinique ”
Le mot du ministre
C’est ce que Mounouna Foutsou dit aux jeunes et aux populations.
Il précise qu’il s’agit dans ce Centre “ d’écouter les jeunes, les informer sur les opportunités qui existent, les conseiller et les mener sur le chemin de l’insertion socioprofessionnelle. Ils peuvent venir faire des activités post et périscolaires, d’ailleurs tous les mercredis les élèves doivent venir ici pour des séances de Réarmoce. ”
Enfin, il appelle les autorités administratives, municipales et traditionnelles à s’impliquer activement à l’atteinte de l’objectif assigné à ce CMPJ : l’encadrement intégral de la jeunesse de la localité.
Tibati
Le ministre de la Jeunesse et de de l’Éducation civique, Mounouna Foutsou, est arrivé dans l’arrondissement de Tibati, département du Djerem.
Le membre du gouvernement est dans le chef-lieu de département pour l’inauguration du chef de Centre multifonctionnel de promotion des jeunes de Tibati.
Pour débuter la cérémonie d’inauguration, les adhérents exécutent l’hymne national.
Pour la jeunesse
Amadou Daïrou, maire de la commune de Tibati dit la gratitude de l’entière population de sa circonscription municipale au ministère de la Jeunesse et de l’Éducation civique ainsi qu’à son chef, Mounouna Foutsou.
Il salue le travail abattu dans le Centre multifonctionnel de promotion des jeunes d’arrondissement de Tibati qui se déploie “ pour offrir toujours plus de formations et d’encadrement en général à sa jeunesse. ” C’est alors qu’il invite l’assistance à applaudir pour “ le chef de Centre qui ne ménage aucun effort pour la jeunesse de Tibati ”.
Une véritable salve d’applaudissements faisant suite à ces mots témoigne que tous ici attestent de la véracité de ces paroles
“ Rendons-lui hommage ”
On applaudit pour qui ?
En guise de minute de civisme, le ministre Mounouna Foutsou parle des félicitations comme des actes posés dans le cadre de la promotion du civisme. Il félicite donc le chef de CMPJ d’arrondissement de Tibati pour son engagement.
Aussi, indique-t-il qu’il a tenu “ à personnellement ” inaugurer ce CMPJ ”, signe de l’appréciation du travail de son collaborateur.
Comprendre pourquoi
Dans son mot de circonstance, le ministre de la Jeunesse et de l’Éducation civique évoque à plusieurs reprises l’importance de comprendre la raison d’être de l’existence des Centres multifonctionnels de promotion de jeunes.
À ce titre, il indique que toute la jeunesse est la cible du CMPJ. Par exemple, la jeunesse universitaire constitue une cible du CMPJ car elle peut y recevoir des conseils, orientations dans le domaine de l’entrepreneuriat, ou du Réarmement moral, civique et entrepreneurial. La jeunesse scolarisée quant à elle peut s’y rendre pour des activités post et périscolaires et les plus récalcitrants y être appelés à des séances particulières de Reamorce.
CMPJ, à Tibati on a compris pourquoi.
Il est 18h12 précises lorsque le ministre Mounouna Foutsou arrive, place des fêtes de Ngaoundal.
Un rassemblement des grands jours pour un grand jour.
Exécution de l’hymne national
Il est 19h moins quelques minutes, mais les jeunes chantent l’hymne national dans son entièreté.
Un exemple à suivre.
Appuis
Des appuis sont remis aux jeunes pour la mise en œuvre de leurs projets dans le cadre du Plan triennal Spécial-Jeunes, mais également des dons à des jeunes vulnérables.
Ngaoundal est à l’honneur
Le ressenti de tous
“ Je pense exprimer le ressenti de tous ici en disant que Ngaoundal est à l’honneur. En effet, sauf erreur, c’est la toute première fois pour notre commune de recevoir un événement d’envergure nationale. ” Tels sont les propos du maire de la commune de Ngaoundal.
Le chef de l’executif municipal explique que la très forte mobilisation, malgré l’heure avancée, est une preuve du patriotisme de la population de Ngaoundal, qui a “ pris toute la mesure de l’événement en cours ”.
Mohamadou Sani insiste sur ce sentiment de toute évidence profond en disant : “ auparavant, nous vous regardions lancer les manifestations civiles de la fête de l’unité à la télévision monsieur le ministre. Mais aujourd’hui, nous vivons et faisons nous-mêmes partie des acteurs. C’est au tour des autres de nous regarder communier en la présence de monsieur le ministre, envoyé du chef de l’État. Merci au président Paul Biya pour cet honneur. ”
Appuis remis, quels appuis ?
181 611 633 : c’est le montant alloué à 103 projets de jeunes des cuvées 2024 et 2025. Ces jeunes installés en villages pionniers de seconde génération et en clusters économiques. C’est ce que présente Mohamadou, chef d’antenne régionale du FOGAJEUNE.
En ce qui concerne les matériels et équipements de ce jour, ont été remis:
* 59 kits dans le domaine de l’agriculture comprenant une motopompe, quatre pulvérisateurs motorisés, sept débroussailleuses multifonction, etc. ;
* 45 kits dans le domaine Industrie/artisanat dont dix-sept unités de transformation agroalimentaire, quatre unités de restauration, quatre unités de couture mixte et moderne, une unité de soins esthétiques ainsi que dix-neuf unités de transport service, et
* deux ordinateurs complets ainsi que deux photocopieurs.
Remerciements et serment
Les jeunes bénéficiaires d’appuis disent par la voix de leurs représentants leur gratitude au gouvernement de la République pour l’appui qu’ils ont reçu ce jour.
Conscients qu’il s’agit là d’équipements mias à leur disposition par des fonds publics, les jeunes font le serment d’utiliser ces matériels en tout patriotisme et pour contribuer au développement de leurs communautés respectives.
Vivre-ensemble à Ngaoundal
L’état des lieux
“ Le vivre-ensemble est effectif à Ngaoundal ” : c’est le constat de Joseph Yadji, délégué d’arrondissement de la Jeunesse et de l’Éducation civique. Il relève que le caractère cosmopolite même de de la population de cette ville en est la preuve.
En effet, “ Boum, Gbaya, Peuls, Haoussa, peuples venus de la plaine Tikar, de l’Extrême-Nord, de Centrafrique, du Nigéria cohabite ici ensemblent ”
Toutefois, il parle d’un “ sinistre comportemental dans la localité ” qui a causé mort d’homme, avec pour origine un conflit agro-pastoral. Par la suite, apprend-on, le préfet a engagé des actions pour que la paix revienne entre agriculteurs et éleveurs. Une paix qui s’est installée, est-il dit.
Ainsi, s’il y a bien eu conflits, in fine le vivre-ensemble a été préservé à Ngaoundal.
“ Chez nous à Ngaoundal, la diversité est un atout ” conclut-il
Vivre-ensemble, en danse
Pour matérialiser ce vivre-ensemble, des danses sont exécutées sur scène, représentant diverses cultures.
Ici des représentants du Mayo-Danay.
Manifestations civiles de la Fête 2025
Discours de lancement
La diversité fait la fierté
“ Compte tenu du contexte de notre pays, la préoccupation majeure actuelle reste et demeure la préservation du vivre ensemble harmonieux. Comme vous le savez tous, la paix et la stabilité constituent le levain de la prospérité sans lequel aucun développement n’est possible. Pour preuve, les conséquences humaines, sociales et économiques de l’insécurité que nous imposent les différentes zones de conflits à travers le pays depuis plusieurs années, sont innombrables.
L’édification de la République Exemplaire et Emergente, sonne donc comme une interpellation à l’endroit de la population, toutes catégories confondues, dans une synergie d’action et de compétence en vue d’un Cameroun fort, uni, solidaire et prospère.
M’adressant donc, à vous, vaillantes et dynamiques populations de la Région de l’Adamaoua, du Département du Djérem et particulièrement celles de l’Arrondissement de Ngaoundal, Il s’agit en somme, pour chacun d’entre vous, d’aimer son concitoyen et de le considérer, par-dessus toutes les différences d’ordre sociologique, culturel et politique. D’ailleurs, cette diversité a toujours fait la fierté et la force de notre cher et beau pays le Cameroun. ”
À propos de l’auteur